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Palmer KAMANDJI (Master Data Analyst, 2021) : CEO et Consultant data

Portraits de diplômés

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22/03/2024


"Yannick L’HORTY me faisait souvent la blague « Alors, le maître d’apprentissage est-il satisfait de son apprenti ? »."


Véritable architecte de la data, Palmer KAMANDJI (Master Data Analyst, 2021) est à la fois Consultant et Chef de sa propre Entreprise, Datadrivin.


Bonjour Palmer. Pourriez-vous présenter votre parcours scolaire et professionnel s’il vous plaît ?

Initialement, je souhaitais faire des études d’architecture mais le hasard des admissions post-bac ont fait que je me suis retrouvé en Licence Économie et Gestion au sein de l’UPEM (ancien nom de l’Université Gustave Eiffel). J’ai ensuite continué en Master Data Analyst, avec une année de césure entre le M1 et le M2.

Au niveau professionnel, je suis un entrepreneur dans l’âme. J’ai toujours souhaité créer mon entreprise, c’est pourquoi j’ai obtenu le statut d’étudiant-entrepreneur durant ma Licence. J’ai alors profité de mon année de césure pour m’investir davantage dans deux projets. Le premier fut la création d’une application de dématérialisation des tickets de caisse, que j’ai mise en place avec mon petit frère. Nous avions participé à la Bourse Jeunes Créateurs Sisley-d’Ornano que nous avons obtenue ! Malheureusement, avec le temps, nous avons dû abandonner le projet qui n’a alors pas aboutit. Mon second projet fut la création de mon entreprise axée data : Datadrivin. Fondée il y a 4 ans, Datadrivin est spécialisée dans le domaine de l’analyse de données et nous adressons tous les métiers du domaine (Data Analyst, Data Scientist, Data Engineer, Consultant BI, etc.). Ce qui est assez drôle est que, lors de mon Master, j’étais en apprentissage dans ma propre entreprise. Yannick L’HORTY me faisait souvent la blague « Alors, le maître d’apprentissage est-il satisfait de son apprenti ? ». Aujourd’hui, Datadrivin a pour ambition d’élargir sa palette d’offre puisque nous travaillons sur la création d’un pôle Recherche & Développement. Nous avons déjà des outils de développement de type Saas et agrandissions notre équipe dans ce sens.

 

En quoi vos deux casquettes, Consultant et Chef d’Entreprise, vous animent-t-elles au quotidien ?

Les autres vous le diront aussi, c’est la diversité des sujets. On n’a pas le temps de s’ennuyer ! Cela nous fait aussi passer par tous les états émotionnels possibles : on rencontre un souci, on essaye à tout prix de trouver la solution, on la trouve, on débloque la situation, on est heureux, puis un autre souci apparaît… On a parfois l’impression de tout maîtriser mais dès que l’on change de client et d’environnement, on repart à zéro ! Actuellement, nous travaillons avec Engie qui utilise les logiciels Teradata et Informatica. Je n’ai jamais travaillé avec ces logiciels-ci donc j’apprends. C’est pour cela que je pense qu’il faut être véritablement passionné lorsque l’on évolue dans la data car la phase d’apprentissage peut être difficile. Il faut garder l’esprit ouvert et apprendre tous les jours avec des tutos, des vidéos YouTube, etc.


"Les professeurs ont réussi à nous transmettre leur passion pour l’économie."


Quels éléments vous ont-ils amené vers le domaine de la data ?

Je dirais ma curiosité et mon envie d’apprendre, couplés à mon amour pour les mathématiques. La magie de la data est que l’on peut mesurer une activité, la comprendre, restituer des recommandations plus ou moins fiables et même quantifier cette fiabilité !

 

Pourquoi avez-vous fait le choix de devenir Chef d’Entreprise ?

Cela vient de mon souhait de devenir architecte. En effet, un architecte, grâce aux mathématiques et au dessin, arrive à construire des infrastructures. Dès lors, même si je ne suis pas devenu Architecte, je bâtis tout de même quelque chose avec mon entreprise. Au début, j’avais le statut d’auto-entrepreneur et j’aurais pu rester comme cela. Néanmoins, je voulais évoluer avec d’autres personnes, c’est pourquoi j’ai décidé de passer en société. J’ai vu beaucoup de mes amis et collègues avoir du mal à trouver du travail post-diplomation. En créant mon entreprise, je permets d’offrir des opportunités aux jeunes diplômés. Aussi, il est indéniable qu’être à plusieurs permets de partager ses connaissances, d’avoir plus d’expériences et d’évoluer plus rapidement.

 

Si l’on revient sur vos études, quels furent vos souvenirs les plus marquants ?

Premièrement, les cours avec Pascale PETIT. C’est son sérieux qui m’a impressionné dès la Licence 1 et qui m’a donné envie de rester, malgré mon souhait de devenir architecte. Je pense aussi à Mélika BEN SALEM, qui est très pertinente dans son analyse et qui a une très bonne pédagogie. Elle prend toujours le temps qu’il faut pour que l’on comprenne bien son cours. Également, je me dois de citer Jean-François JACQUES qui une pédagogie toute autre, très drôle, mais tout aussi efficace. Enfin, je pense à Yannick L’HORTY, qui nous a présenté le Master Data Analyst. Les professeurs ont réussi à nous transmettre leur passion pour l’économie. Ce sont des pointures dans leur domaine, ce qui est très flatteur.


"Dès que Datadrivin sera en mesure de le faire, j’aimerais embaucher des étudiants en apprentissage et idéalement du Master Data Analyst car je connais la qualité de leur formation."

Avec le recul, que vous a apporté le Master Data Analyst dans votre carrière ou dans votre développement personnel ?

En premier lieu, l’esprit critique. Dans ce Master, on nous apprend à bien lire les documents de recherche, à trouver les sources fiables, etc. D’un point de vue personnel, j’ai par exemple mis cela en place lors de la crise de la COVID-19. On a vu passer tout et n’importe quoi dans les médias. D’un point de vue professionnel, le Master m’a apporté de la rigueur et du sérieux, deux éléments clés pour avoir des résultats satisfaisants.

 

Enfin, auriez-vous des conseils à donner aux personnes qui souhaiteraient s’orienter vers le domaine de la data ?

Comme je l’ai précédemment dit, il est indispensable d’avoir un esprit ouvert et d’aimer apprendre. Il faut développer sa patience et sa rigueur. Aussi, sur le plan technique, le minimum est d’apprendre le SQL, avant même Python. Il faut avoir la capacité de comprendre comment est architecturée une base de données, ce qui est souvent demandé par les clients, ainsi que de savoir comment la requêter.

 

Merci Palmer ! Auriez-vous quelque chose à ajouter ?

J’ai à cœur de donner leur chance aux étudiants. Dès que Datadrivin sera en mesure de le faire, j’aimerais embaucher des étudiants en apprentissage et idéalement du Master Data Analyst car je connais la qualité de leur formation.

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