Iris PENSEL (Master Marketing et Management des Services, 2024) : étudiante et musicienne
"Le principal défi auquel j’ai été confrontée est de trouver des fonds pour financer le concours en démarchant des sponsors et des mécènes."
Iris PENSEL, étudiante en deuxième année de Master Marketing et Management des Services, nous partage son expérience en tant qu'étudiante et musicienne.
Bonjour Iris, pourriez-vous présenter votre parcours scolaire et professionnel ?
Iris PENSEL, 25 ans. Je suis titulaire d’un Baccalauréat Économique et Social, après quoi j’ai poursuivi mes études avec une Licence en Information et Communication à Nice, suivie d’une Licence en Économie et Gestion, spécialisée en Management à l’IAE de Toulon. Par la suite, j’ai effectué un échange Erasmus dans le cadre d’un Master en Administration des Affaires à l’Université de Passau en Allemagne pendant une année complète.
J’ai ensuite intégré le Master Marketing et Management des Services à l’IAE Paris-Est en raison de sa pluridisciplinarité et de sa renommée. Actuellement, je suis en deuxième année de Master et j'effectue mon apprentissage au sein de l'entreprise Korozo Group en tant qu'Alternante Chargée de la Relation Client.
Dans le cadre de votre deuxième année de Master, une Unité d’Enseignement d’Ouverture est à réaliser. Quel choix avez-vous fait et pourquoi ?
Issue d’une famille de musiciens, j’ai pratiqué le piano pendant trois ans et la flûte traversière pendant cinq ans. La musique a donc été omniprésente dans mon quotidien depuis mon enfance.
Ma tante, professeure de musique au Conservatoire de Nice, organise depuis 2007 le Concours International de flûte MAXENCE LARRIEU. Ce concours, qui a lieu tous les quatre ans grâce à l’association "À Travers la Flûte", a pour vocation de faire découvrir et promouvoir sur la scène internationale de jeunes flûtistes du monde entier. L’association À Travers la Flûte a pour but de promouvoir la flûte sous tous ses aspects, par la création, l'organisation et le développement de stages, d'échanges pédagogiques, de concerts, de master-classes et de concours. J’ai déjà eu l’opportunité d’apporter mon expertise à ma tante lors de la dernière édition du concours en 2019, avant la COVID, en ce qui concerne la communication. En août dernier, elle m’a proposé de faire partie officiellement du comité du Concours, et j’ai accepté avec plaisir.
Par conséquent, dans le cadre de mon Unité d’Enseignement d’ouverture, je suis actuellement Responsable de Communication pour le Concours International de flûte Maxence LARRIEU 2024, qui se déroulera en ligne en juillet, puis à Nice du 21 au 27 octobre 2024.
Quelles sont vos responsabilités spécifiques en tant que Responsable de Communication pour le Concours International de flûte Maxence LARRIEU 2024 et qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Notre équipe est composée de quatre personnes réparties entre Nice et Paris. Nous travaillons principalement à distance.
Mes principales responsabilités sur ce poste consistent en la gestion des réseaux sociaux (Facebook, Instagram et TikTok), la création de visuels pour le concours, la rédaction des articles du site, le démarchage auprès de la presse et des radios, etc. Dans le cadre de cet Unité d’Enseignement d’ouverture, je suis responsable de la Community Manager en apprentissage, que nous avons recrutée en début d’année. En effet, grâce à mes connaissances dans le domaine de la musique, ma Licence et mes expériences acquises dans le domaine de la communication, j’ai été chargée de la former. Cela m’a permis d’enrichir mes compétences, notamment mes compétences managériales, et d’acquérir de la patience.
"Je pense que les projets associatifs sont une véritable plus-value sur le plan personnel."
Quels sont les défis auxquels vous avez été confrontée en travaillant sur ce projet et comment les avez-vous surmontés ?
Le principal défi auquel j’ai été confrontée est de trouver des fonds pour financer le concours en démarchant des sponsors et des mécènes. C’est une tâche assez laborieuse, car il faut les convaincre. Nous nous basons sur une liste de contacts et nous essayons de les attirer en leur promettant une relation privilégiée et divers avantages pendant le concours, comme de remettre les prix au lauréats sur scène, lors de la finale.
Comment parvenez-vous à trouver l’équilibre entre vos études, votre engagement associatif et votre passion pour la musique ?
Honnêtement, ce n’est pas facile tous les jours, mais je m’organise du mieux que je peux - le travail à distance dans le cadre de mon UE me permet d’avoir un meilleur équilibre.
Je n’ai plus l’occasion de pratiquer la musique comme avant, mais j’ai la chance d’être entourée de musiciens, donc la musique fait toujours partie de mon quotidien. De plus, je possède deux instruments de musique : une flûte traversière et un kalimba. Il y a aussi un piano chez moi, qui appartient à mon colocataire, musicien lui aussi.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui envisagent de s’impliquer dans des projets associatifs en parallèle de leurs études ?
Je les encouragerais vivement, car je pense que les projets associatifs sont une véritable plus-value sur le plan personnel. Ils permettent de rencontrer des personnes issues de différents milieux, d’acquérir de nouvelles connaissances, mais aussi d’en transmettre. Sur le plan professionnel, c’est également l’occasion d’acquérir des expériences associatives valorisantes pour son curriculum vitae.
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