Ophélie ATINDEGLA (Master GRH-MI, 2013) : un parcours à rayonnement international
Diplômée du en 2013 du Master en Gestion des Ressources Humaines et Mobilité Internationale (à présent GRH-TTO), Ophélie ATINDEGLA nous fait le plaisir de nous partager son expérience de l’obtention de son Master à aujourd’hui.
Pouvez-vous nous parler des diverses missions que vous avez eues jusqu'à présent ?
Mon expérience est très variée : j’ai une tendance à rester sur des fonctions généralistes, c'est à dire être au contact des salariés et les aider dans leurs questions au quotidien par exemple. J'aide également les salariés sur les questions de paie. Le fait d'en avoir fait dans un de mes premiers postes, m'a grandement aidé à comprendre comment répondre à leurs questions. Cela est très utile, surtout lorsque l'on on a un cabinet technique au sein duquel les salariés n'ont pas forcément d'interlocuteur attitré. En plus de ceci, j'ai également participé à divers projets RH tels que la mise en place d’un SIRH ou bien la mise en place d’un accord de travail. J'ai aussi fait un peu de formation, dans le cadre de la gestion de projet de formation.
Votre parcours est très diversifié (vous avez été instructrice, généraliste et avez eu beaucoup de missions plus ou moins transverses), qu’est-ce qui vous plaît le plus dans les RH ?
Je suis très axée résolution de problèmes. J’aime bien répondre aux questions, que ce soit du côté des managers ou bien des salariés. Il y a aussi la gestion de projet que j'aime car elle est liée à la résolution de problèmes : en général, un projet est proposé car on cherche à répondre à une problématique. Réfléchir à la meilleure façon de répondre aux besoins et de mettre en place une solution derrière est très intéressant pour moi. D'où ma chance d’avoir pu travailler dans de petites structures : on fait de tout !
De quelle promotion de l’IAE de Gustave Eiffel êtes-vous issue et que retenez-vous de votre expérience au sein de l’IAE ? Qu’est-ce que le master vous à apporté au regard de vos expériences professionnelles ? Au niveau personnel ?
J'ai obtenu mon diplôme en 2013. J’ai fait le choix d'effectuer ma deuxième année de master à l’IAE Gustave Eiffel parce que j'avais besoin d'une dimension stratégique à mon parcours qui, je trouve, manquait à mon cursus, plutôt axé droit et théorie. Aussi, toute la partie ayant attrait à la transformation des organisations : réfléchir aux politiques RH mises en place et en voir les enjeux était ce qu’il me manquait. Pour ce qui est de la partie internationale et bien, c’était ma spécialité.
Le master m'a apporté cette hauteur par rapport à cette question des RH : se placer au-delà de la relation juridique et véritablement aller vers des questions de type “qu’est-ce que l’on peut faire pour l’entreprise sur la durée ? Comment aller vers cette direction stratégique ?”.
Restez flexible dans ce que vous allez faire, si ça ne vous plaît pas, passez à autre chose !
Vous avez fait un semestre d'échange universitaire et vous maîtrisez le japonais en plus de l’anglais : quelle place accordez-vous à l’ouverture sur le monde dans les RH ?
J’ai initialement voyagé parce que j'en avais envie (rire), ce n’était pas forcément lié à un choix de carrière. Je pense être partie sur le multinational car étant moi-même bi-nationale et ayant grandi dans deux pays, je sais que les méthodes de travail sont différentes. Je trouvais donc important de me pencher sur la question. Il y a deux niveaux en RH : le niveau légal ; bonne nouvelle, nous sommes en France et en France, le légal est ce qu’il y a de plus difficile. Entre autre, une fois que vous avez fait la France, vous pouvez tout faire.
Le second niveau est la manière d’échanger avec les collaborateurs. Par exemple, au Canada, la loi est assez courte, tout est sur le contrat. La relation avec les collaborateurs est donc très importante parce que c’est une négociation au quotidien : c’est beaucoup d’explications et de personnalisation. Cela veut dire que l’on va moins être dans une relation d’application de règlements et plus dans une optique de développement de la culture de l’entreprise.
Avez-vous pu accéder au monde des RH au Japon ou dans un pays anglophone ? Quelle perception ont-ils des RH ?
Dans d’autres pays oui, au Japon non. Au Japon, mon échange universitaire était sur le management interculturel. Voir les méthodes de management selon le contexte change énormément de choses et cela m’a beaucoup aidé par la suite.
De plus, j’ai pu faire des RH en Nouvelle-Zélande en tant que HR Coordinator puis au Canada en tant que Payroll Officer puis HR Advisor.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiants actuels et futurs du Master GRH-TTO ?
Je dirais qu’il ne faut pas penser commencer sur des postes juniors, c’est trop basique pour vous. Malheureusement, il arrive que la fonction fasse que l’on passe par différentes étapes. Une bonne chose si vous avez de la chance, est de travailler dans l'entreprise dans laquelle vous avez fait votre alternance.
Commencer par un poste de chargé de recrutement dans une petite boîte peut également être très intéressant car, comme je le disais plus tôt, dans une petite boîte on fait un peu de tout, contrairement aux grandes entreprises où on est un peu plus limité.
Enfin, pour moi, se spécialiser dans un sens ou dans l’autre n’est pas urgent car plus on a d’expériences sur le terrain, plus on apporte à sa fonction.
Restez flexible dans ce que vous allez faire, si ça ne vous plaît pas, passez à autre chose !
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