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Amil PARETS (Master Banque, 2018 et Master Data Analyst, 2020) : la data au service du secteur bancaire

Portraits de diplômés

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29/05/2024


"Un conseil que l’on m’a donné et que j’essaye d’appliquer quotidiennement au travail : « Il ne faut rien prendre personnellement, être toujours sérieux mais sans se prendre au sérieux »."


Amil PARETS a la particularité d'avoir réalisé deux Masters au sein de l'IAE Paris-Est : le Master Banque (obtenu en 2018) et le Master Data Analyst (obtenu en 2020). Aujourd'hui, cette double expertise lui permet de faire le pont entre acteurs de la data et du secteur bancaire.


Bonjour Amil, pourriez-vous présenter votre parcours scolaire s’il vous plaît ?

J'ai effectué toutes mes études supérieures à Marne-la-Vallée. J'ai commencé par une licence en Économie et Gestion, en optant pour le parcours « Commerce et Négociation » en troisième année. Je me suis ensuite orienté vers un Master en Banque à l'IAE Paris-Est, que j'ai réalisé en alternance en tant que Chargé d'Affaires Professionnels au CIC Est. C'était ma première expérience en alternance, ce qui m'a permis de combiner théorie lors des cours et pratique professionnelle, le tout en étant rémunéré !

Vers la fin du Master 1/début Master 2, je me suis rendu compte que les métiers qui m’intéressaient le plus au sein du secteur bancaire étaient ceux de la Data. Or, pour y accéder, il me fallait des compétences en statistiques et en programmation, ce que je n'avais pas à ce moment-là. De ce fait, après avoir fini mon Master 2 Banque, j’ai décidé de réaliser un second Master – mais toujours à l’IAE Paris-Est : le Master Data Analyst. Afin de garder une certaine cohérence dans mon parcours, j’ai fait mon apprentissage de Master 2 dans le secteur de la bancassurance. En effet, j’étais Chargé d’Études Satisfaction Client au Crédit Agricole Assurances.

Une fois diplômé, je souhaitais faire une thèse en économie comportementale portant sur la place de la confiance au sein du secteur bancaire. J’ai commencé à travailler sur un premier chapitre mais je n'ai pas pu obtenir les financements nécessaires à sa réalisation.


"Je joue le rôle de traducteur en termes de jargon entre les différents métiers, la difficulté étant de bien comprendre et de se faire comprendre."


Quels postes avez-vous occupés après votre diplomation ?

Suite à l’échec de ce projet de thèse, je suis parti en VIE durant 1 an au Luxembourg pour occuper le poste de Data Analyst chez ArcelorMittal où je faisais de la data visualisation. Je faisais partie de l’équipe référente du logiciel Tableau Software, nous réalisions donc les tableaux de bord pour les directions métiers, nous étions responsables de l’administration et de l’accréditation des accès au logiciel, de la formation des équipes à l’utilisation de l’outil, etc. Ce fut une expérience challengeante car c’était la première fois que je travaillais au quotidien avec des personnes venant de l’étranger, nous ne parlions qu'en anglais !  

Ensuite, de retour en France, j’ai été débauché par Yomoni, une entreprise de gestion d’épargne en ligne, qui fait partie de la fintech. J’étais Business Analyst Data et j’avais notamment la charge d’élaborer la roadmap Data de la start-up en hyper croissance à ce moment. J’étais rattaché au Directeur Marketing de l’entreprise afin d’être au plus près des problématiques de satisfaction client, d’optimisation de l’offre, mais aussi de suivre les indicateurs de performance de la direction. Après 6 mois, je suis devenu freelance.

C’est sans doute l’expérience qui m’a le plus apporté jusqu’à aujourd’hui. Parmi l’une de mes missions en tant qu’indépendant, j’ai été Consultant en Stratégie Commerciale et Marketing Local pour le secteur de la restauration rapide. Un de mes meilleurs amis a lancé un projet de restaurants de soul food – Abby’s Soul Food – donc je l’ai accompagné. Le fait de l’accompagner sur ce projet m’a beaucoup plu et c’était aussi un premier pas dans l’entrepreneuriat. Second échec de ce début de carrière, après plus d’un an en freelance : développer une offre accessible aux petits acteurs qui ne disposent pas forcément d’un budget marketing conséquent, tout en leurs fournissant une prestation de qualité.

Je suis donc revenu aux sources sur un job de Consultant Chef de Projet, cette fois-ci chez Audis Conseil, en tant que Chef de Projet Informatique pour le secteur de la bancassurance. J’y suis depuis 1 an et demi maintenant et j’ai eu la possibilité de rapidement évoluer au sein de la boîte. Ce fut un gros gap de responsabilité pour moi car je suis passé d’un job où je me gérais seul à un poste où en mission je gère des équipes, travaillant sur des projets aux budgets conséquents, et où il faut rendre des comptes. Un point notoire est le fait que je travaille avec des acteurs internationaux, avec des équipes en Inde, au Royaume-Uni ou même en Croatie. En tant que Consultant Chef de Projet, on est expert en « rien » et on se fie à l’expertise de l’équipe sur leurs sujets mais en même temps, on doit suffisamment toucher à tout pour établir les priorités, gérer les coûts, tenir les délais de livraison du projet, …


Aujourd’hui, en quoi votre métier de Consultant dans le secteur bancaire chez vous anime-t-il au quotidien ?

Le plus intéressant est le fait de collaborer avec beaucoup de monde disposant de profils différents (techniques ou métiers principalement) et de faire le pont entre eux. Je joue le rôle de traducteur en termes de jargon entre les différents métiers, la difficulté étant de bien comprendre et de se faire comprendre. Aussi, j’apprécie les responsabilités qui me sont confiées et le fait de pouvoir collaborer avec le top management de grandes entreprises.


"Ce n’est pas grave de changer de poste, cela permet de savoir ce que l’on aime ou non. Parfois ça match, parfois non !"


En quoi le fait d’avoir effectué deux Masters, l’un en Banque et l’autre en Data, vous avantage-t-il ? 

Grâce à cette double compétence, j'arrive à comprendre plus facilement le jargon des équipes techniques pour limiter au maximum les asymétries d'information avec les métiers. Également, la casquette « data » me permet d'être plus précis dans les reportings qui sont faits sur mes projets.


Quel serait le souvenir le plus marquant de vos études supérieures ?

Je dirais qu’il s’agit du discours de remise des diplômes pour le Master Data Analyst que j’ai effectué en tant que major de promotion. J’ai pu faire le bilan de mes années à l’université et remercier les personnes qui m’ont poussé à continuer, notamment ma famille et certains membres du corps professoral...


Auriez-vous des conseils à donner aux personnes qui souhaiteraient s’orienter vers le domaine de la banque ou de la data ?

Mon premier conseil est de s’ouvrir aux opportunités et de ne jamais se fermer à un secteur. Il faut découvrir un maximum pour progresser rapidement. Ce n’est pas grave de changer de poste, cela permet de savoir ce que l’on aime ou non. Parfois ça match, parfois non !


Merci Amil ! Auriez-vous quelque chose à ajouter ?

Un dernier conseil que l’on m’a donné et que j’essaye d’appliquer quotidiennement au travail : « Il ne faut rien prendre personnellement, être toujours sérieux mais sans se prendre au sérieux ». Ce sont les mots d’Éric CAMPOS, intervenu lors d’un séminaire du Master Banque et actuellement Directeur RSE au sein du Groupe Crédit Agricole. Ça aide de s’en souvenir particulièrement lorsque l’on se retrouve face à des situations complexes au travail.

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