Yosra SABRI et Mélissa PRADEL (Master Banque, 2023) : les amies banquières
"On est meilleures amies [...] avoir une personne comme ça dans notre quotidien, c’est motivant !"
Amies depuis leur DUT, Yosra SABRI et Mélissa PRADEL ont toutes les deux choisi de poursuivre leurs études avec le Master Banque - Chargé(e) d'Affaires de l'IAE Paris-Est. A l'occasion de leur interview pour le Réseau des Diplômés, elles reviennent sur leur parcours scolaire et professionnel sous le signe de l’amitié.
Bonjour Yosra et Mélissa, pourriez-vous présenter votre parcours scolaire et professionnel ?
Yosra : C’est marrant parce qu’on a le même, sauf le Baccalauréat !
Mélissa : J’ai eu un Bac Scientifique (S).
Yosra : Et moi Économique et Social (ES).
Mélissa : On a toutes les deux ensuite fait un DUT Techniques de Commercialisation (TC) à l’IUT de Sénart. Je ne savais pas vraiment quoi faire après le Bac, c’est pourquoi je me suis dirigée vers une formation pluridisciplinaire.
Yosra : Le DUT TC nous a permis d’acquérir des connaissances en comptabilité, communication, marketing… Puisque l’on a vu plein de matières, cela nous a permis de savoir ce que l’on aimait ou pas. Ce socle de connaissances nous sert encore aujourd’hui car il nous permet de comprendre comment fonctionne le marketing, la comptabilité, etc. et donc de mieux conseiller nos clients.
Mélissa : Oui, le DUT TC donne de bonnes bases, on peut se diriger vers une large palette de métiers après.
Yosra : Aussi, c’était une formation professionnalisante grâce aux stages, cas pratiques… Cela nous a permis de mettre en application ce que l’on faisait en cours. Ensuite, on s’est dirigées vers la Licence professionnelle (LP) Banque Assurance Finance, toujours à l’IUT de Sénart. J’ai choisi cette formation car je ne suis pas créative et j’aime les chiffres ainsi que la relation client. De plus, tout mon entourage me disait que le banque me correspondait !
Mélissa : De mon côté, je savais que je voulais travailler en contact avec des clients mais je ne souhaitais pas être en point de vente. J’ai alors procédé par élimination et j’ai testé le secteur bancaire. J’ai effectué mon apprentissage de LP au LCL en tant que Conseillère clientèle. J’ai tellement apprécié le domaine bancaire que j’ai décidé de poursuivre sur ma lancée en Master. Il fallait choisir entre clients particuliers (banque privée) ou professionnels et j’ai choisi la deuxième voie car cela était plus large.
Yosra : Pareil de mon côté, j’ai fait mon apprentissage en tant que Courtière en assurance emprunteur dans une start-up. Puis, j’ai eu l’opportunité de changer d’apprentissage en cours d’année et je suis arrivée au Crédit Coopératif en tant que Chargée de clientèle particuliers. Le Crédit Coopératif est une banque à taille humaine pour les particuliers, entreprises et associations. Comme Mélissa, pour la suite de mon parcours, j’ai choisi de me diriger vers une clientèle de professionnels. On s’est alors motivées pour le Master Banque – Chargé·e d’Affaires de l’IAE Paris-Est car il était reconnu (classé 2ème de France selon Eduniversal) et sélectif. On a postulé et on a été prises !
Mélissa : Pour l’anecdote, on a dû passer le score IAE message à Dijon car il n’y avait plus de places en Île-de-France ! Pour mon alternance de M1, j’étais Conseillère clientèle professionnels au Crédit Agricole pour les banques et assurances du territoire de Champs-sur-Marne ayant un chiffre d’affaires (CA) de moins de 1M€. Puis, en M2, je suis passée Chargée d’affaires entrepreneurs au Centre d’affaires de Chessy sur les entreprises faisant entre 1 et 10 M€.
Yosra : Quant à moi, j’ai eu l’opportunité de rester au Crédit Coopératif pour mon apprentissage de Master en tant que Chargée d’affaires entreprises.
"Aucune porte n’est fermée, c’est une très bonne chose."
Mélissa : A la fin du Master, on m’a proposé un poste en agence ce qui n’était pas forcément ce que je voulais faire. J’ai alors postulé ailleurs et j’ai obtenu le poste de Chargée d’affaires entreprises junior au LCL. Je travaillais avec un autre Chargé d’affaires sur un portefeuille d’entreprises ayant un CA allant de 15 à 500 M€. Puis, il y a quelques temps, j’ai été contactée par un ancien collègue du Crédit Agricole car il y avait un projet de création d’une filiale en assurance et il voulait que je les rejoigne. J’ai accepté sa proposition mais ce n’était pas simple car cela me faisait sortir de ma zone de confort. Cependant, cette opportunité me permet d’évoluer, d’enrichir mes connaissances et d’exercer un métier d’expertise.
Yosra : Ce qui est bien dans le secteur bancaire, c’est que l’on peut tester plein de nouveaux métiers : marketing, RH, métier d’expertise… C’est super, surtout quand on ne sait pas forcément ce que l’on veut faire.
Mélissa : C’est vrai, on se rend compte de ces passerelles seulement une fois sur le terrain.
Yosra : Moi par exemple, je n’aime pas la routine donc c’est un réel avantage. Aujourd’hui, on est spécialisées dans le secteur bancaire mais on est avant tout des Commerciales. On peut facilement changer de secteur aussi.
Mélissa : On est un peu comme le médecin généraliste car on connaît en surface les produits du groupe dans lequel on travaille et, si besoin, on met en relation notre client vers nos experts. Néanmoins, on reste experts en financement et cet aspect Analyste financier peut aussi permettre de devenir Directeur financier, etc.
Yosra : Aucune porte n’est fermée, c’est une très bonne chose. De mon côté, après la diplomation, j’ai rejoint le centre d’affaires du Crédit Coopératif de Lognes. J’ai un portefeuille clients attitré avec des TPE/PME allant d’1 à 50 M€ de CA. J’accompagne les clients sur leur quotidien, leurs projets professionnels, je détecte les besoins et mets en relation avec les experts… Je suis tout le temps chez les clients, ce qui me plaît car ça casse la routine. En plus, cela permet de voir comment cela se passe chez eux.
Pourriez-vous nous raconter votre rencontre ?
Yosra : C’était en DUT. On était environ 200 étudiants et Mélissa et moi nous sommes connues en cours magistral.
Mélissa : On a la même personnalité, on s’est vite entendues.
Yosra : On se parlait tous au DUT TC, on était pour la plupart extravertis.
Mélissa : C’est la personnalité du Commercial…
"On devait continuellement s’adapter mais cela nous a beaucoup apporté. Je sais qu’aujourd’hui, je suis capable d’organiser un événement de grande ampleur."
Quel lien gardez-vous aujourd’hui ?
Yosra : On est meilleures amies ! On se comprend très vite, on est très synchronisées. En plus, on a fait nos études ensemble donc on se soutenait. Il n’y a pas de concurrence entre nous. Avoir une personne comme ça dans notre quotidien, c’est motivant ! On ne baisse jamais les bras, même si une le fait, l’autre la motive.
Mélissa : Rien n’à ajouter pour le coup !
Yosra : On espère un jour travailler dans la même boîte…
Quel serait votre souvenir le plus marquant du Master ?
Toutes les deux : Le gala du Master Banque !
Mélissa : C’était un très beau moment, même si c’était très éprouvant car on faisait partie de l’équipe organisatrice. On avait un beau projet mais c’était stressant car il y avait beaucoup d’attente envers ce gala, d’autant plus qu’il englobait la cérémonie de remise des diplômes des promotions Covid.
Yosra : Il y avait plein d’imprévus au niveau des prestataires, du photographe, du buffet, sans oublier les multiples relances des invités…
Mélissa : On devait continuellement s’adapter mais cela nous a beaucoup apporté. Je sais qu’aujourd’hui, je suis capable d’organiser un événement de grande ampleur. On était super fières de ce qu’on avait pu faire, tout le monde était très content ! C’était un beau moment de cohésion, avec les élèves du Master, les professeurs, les alumni…
Yosra : Aussi, petite anecdote : le gala a eu lieu au château de Santeny, là où notre DUT avait aussi fait son gala !
"Le Master Banque était une formation valorisante, les entreprises savent que c’est une formation exigeante ce qui est gage de qualité."
Auriez-vous des conseils à donner aux personnes qui souhaiteraient avoir le même parcours que vous ?
Mélissa : Ne pas hésiter à demander aux autres collègues de faire des journées avec eux pour savoir si on part sur le côté patrimonial ou entreprise de la banque.
Yosra : Faut se lancer, soyez audacieux.
Mélissa : Aussi, il ne faut pas se mettre de barrière. Je devais initialement faire mon alternance 2 ans en agence et j’ai décidé de taper à la porte à côté pour aller au siège.
Yosra : Quand j’ai commencé au Crédit Coopératif, je me suis dit « Comment je vais faire pour maitriser tous les produits ? ». On a peur au début, on se dit « Est-ce que je vais réussir ? ». Au final oui ! Il ne faut pas avoir peur, il faut se faire confiance. Parlez avec tout le monde dans le service, soyez sociables. On était souvent en sous-effectif dans mon centre d’affaires. Ce qui m’a sauvée, c’est que je ne baissais jamais les bras donc j’appelais les autres pour chercher la réponse. Il n’y a pas de question bête, on apprend tous les jours.
Mélissa : Ah oui, prenez des notes !
Yosra : Oui, pour être autonome ! L’objectif est de vous créer un réseau et laisser une bonne impression. Regardez le cas de Mélissa qui a été rappelée par le Crédit Agricole !
Merci Mélissa et Yosra ! Auriez-vous un mot de la fin ?
Yosra : Soyez audacieux !
Mélissa : Le Master Banque était une formation valorisante, les entreprises savent que c’est une formation exigeante ce qui est gage de qualité.
Yosra : Oui, ce n’était pas toujours simple mais on est très fières d’avoir obtenu notre Master Banque – Chargé·e d’Affaires de l’IAE Paris-Est car il est bien classé et reconnu ! On a rédigé un mémoire de 80 pages, ce qui nous a permis de développer notre esprit critique et d’être organisées. Ça nous sert beaucoup aujourd’hui pour nos dossiers de financement.
Mélissa : On a même créé des liens forts avec nos enseignants. Aussi, profitez de votre vie étudiante, le CDI c’est la vraie vie !
Yosra : Être étudiante, ça manque !

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