Camille GAONACH (Master Comptabilité, Contrôle, Audit, 2019) : Conseillère Comptable au Québec

"J’ai un rôle entre l’entrepreneur et le consultant."

Camille GAONACH a été diplômée du Master Comptabilité, Contrôle, Audit (CCA) en 2019. Après un début de carrière en France, elle décide de s'expatrier au Canada, et plus précisément au Québec, afin d'exercer le métier de Conseillère Comptable.

Bonjour Camille, pourriez-vous présenter votre parcours scolaire et professionnel s’il vous plaît ? 

J’ai fait un Baccalauréat Économique et Social au lycée et, comme j’ai adoré l’économie, j’ai décidé de poursuivre en Licence d’Économie et Gestion. Durant celle-ci, j’ai eu un cours de comptabilité qui m’a passionnée : ce fut la révélation ! J’ai ainsi effectué mon stage de fin de Licence en tant que Comptable chez Deloitte et ai décidé de poursuivre dans cette voie.

J’ai alors choisi le Master Comptabilité, Contrôle, Audit (CCA) de l’IAE Paris-Est qui, en plus d’être très bien réputé, proposait 2 ans d’apprentissage. Cela était important pour moi car je souhaitais avoir l’aspect pratique en plus de la théorie. J’ai fait ma première année dans un premier cabinet, puis la deuxième au sein du cabinet de Philippe DEPOUTOT, l’un de nos professeurs de Master. J’avais différentes missions : révisions de la comptabilité d’entreprises, contrôle de gestion, paie et memorandums (notes explicatives des comptes). Nous réalisions aussi des déplacements chez les clients, ce qui permettait d’être proches d’eux. Après ma diplomation, j’ai été embauchée au sein du cabinet.

Pour mon expérience professionnelle suivante, je vais vous raconter une petite anecdote. J’avais décidé de commencer à lire le journal Les Échos de manière assidue car cela faisait sens avec mon métier. Un jour, je suis tombée sur la page d’une start-up nommée Pennylane qui développait un logiciel de comptabilité et de gestion et qui possédait en même temps un cabinet d’expertise comptable pour les clients du logiciel. J’ai alors décidé de rejoindre Pennylane et cela a duré plus de 2 ans. Étant donné qu’il s’agissait d’une start-up, j’ai eu l’occasion d’occuper différent rôles. J’ai commencé en tant que Comptable, puis j’ai évolué en Account Manager afin d’apporter mon expertise aux développeurs et être également porte-parole de Pennylane auprès des cabinets partenaires. Puisque j’avais commencé mon Diplôme d’Expertise-Comptable (DEC), j’ai choisi de réaliser mon mémoire sur le changement de logiciel comptable.

Ensuite, j’ai eu l’opportunité d’aller à Montréal. Cela faisait sens car je voulais revenir sur un rôle plus comptable. J’ai commencé par un cabinet classique en arrivant, puis je suis arrivée chez Le Chiffre, précurseur de la comptabilité cloud au Québec et qui met l’accent sur la relation client. Aujourd’hui, j’y suis donc Conseillère Comptable. J’ai 10 clients que j’accompagne sur leur stratégie, gestion et une partie de leur révision comptable.

Aujourd’hui, en tant que Conseillère Comptable chez Le Chiffre, en quoi votre métier vous anime-t-il au quotidien ?

Avec ce rôle, je prends beaucoup plus de hauteur et recul sur les chiffres comptables afin de les mettre en lumière aux yeux des clients et les aider à prendre des décisions stratégiques (embauches, changements de tarification…). J’ai un rôle entre l’entrepreneur et le consultant. Cela n’est pas forcément évident car il faut toujours gagner en expertise selon l’industrie, mais cela permet de gagner des connaissances. Enfin, l’équipe de Le Chiffre est dynamique, elle utilise les nouvelles technologies et l’entreprise nous permet une certaine autonomie et liberté de travail, ce qui est fort plaisant.

"J’ai alors choisi de poursuivre dans le domaine CCA, notamment en Master à l’IAE Paris-Est car je savais que les IAE avaient un réseau solide et dynamique."

Pourquoi avez-vous fait le choix de vous orienter vers le domaine CCA, et plus particulièrement le Master CCA de l’IAE Paris-Est ?

Au lycée, j’avais un excellent prof d’économie et je lisais souvent des livres d’économie, c’est là que tout a commencé. Aussi, j’aimais beaucoup les notions de finance d’entreprise qui permettent d’aider l’entrepreneur à prendre des décisions.

Ensuite, en Licence, l’introduction à la finance et à la comptabilité m’ont beaucoup plu : c’était un peu comme un jeu pour moi ! J’ai alors choisi de poursuivre dans le domaine CCA, notamment en Master à l’IAE Paris-Est car je savais que les IAE avaient un réseau solide et dynamique.

Quel est votre souvenir le plus marquant du Master ?

Le super voyage d’études en Espagne qui a permis de marquer encore plus la cohésion de groupe !

"Nous avions une belle proximité avec nos professeurs [...] qui étaient très proches de nous au quotidien et qui nous conseillaient beaucoup."

Avec le recul, que vous a apporté le Master CCA dans votre carrière ou dans votre développement personnel ?

Le Master CCA m’a beaucoup apporté car le niveau d’exigence était élevé. Les cours étaient de grande qualité, les professeurs nous poussaient toujours à aller plus loin. Nous sommes partis avec des connaissances solides dans nos carrières professionnelles respectives.

Aussi, nous avions une belle proximité avec nos professeurs, notamment Faten BEN SLIMANE, Inès BOUDEN et Salomon BERNIER-KHEDACHE, qui étaient très proches de nous au quotidien et qui nous conseillaient beaucoup. Ils nous connaissaient bien et savaient comment nous accompagner.

Auriez-vous des conseils à donner aux personnes qui souhaiteraient s’orienter vers le domaine CCA ?

Bien veiller au choix de la structure dans laquelle vous allez vous orienter ! On peut trouver de la comptabilité partout mais le choix de l’entreprise ou du cabinet est crucial car on a de sacrées différences. On va avoir des cabinets qui proposent 100 dossiers par collaborateur, donc du travail à la chaîne, et d’autres qui proposent des missions de conseil. Faites alors attention aux valeurs du cabinet ou de l’entreprise, des perspectives et du contenu des missions.

Aussi, allez jusqu’au DEC car on y arrive toujours, il ne faut pas lâcher ! Idéalement, il faut le faire juste après le Master (DSCG puis DEC) pour rester sur la même lignée.

Merci Camille ! Auriez-vous un mot de la fin ?

Merci au Master ainsi que tous les référents avec qui j’ai eu l’occasion de discuter. On a toujours un super suivi et accueil, ainsi que des mots sympathiques.