Nicolas HAUVEL--DOXARAN (Master Marketing et Management des Services, 2015), Morzine Spartan Ultra 2021
Nicolas HAUVEL--DOXARAN, ancien étudiant du Master Marketing et Management des Services en 2015, revient sur son expérience inédite en participant à la course d’obstacles Spartan Race Ultra.
Et me voici embarqué dans un défi sportif qui dépasse mon imagination.
On se souvient toujours de son premier pot de départ.
Dans ma boîte, les cadeaux offerts se voulaient être originaux. Et pourtant, jamais je ne me serais attendu à recevoir un jour un bon pour une course d’obstacles Spartan Race en format Ultra ! C’est-à-dire, une course de type parcours du combattant sur plus de 50 kilomètres tout au long de laquelle on doit franchir une soixantaine d’obstacles. Et bien sûr, pour chaque obstacle raté, c’est une pénalité de 30 burpees à effectuer avant de reprendre la course. Ah oui, j’ai oublié de préciser que la course se déroule dans le cadre magnifique de Morzine Avoriaz dans les Alpes, ce qui implique un effort sur plus de 3 700 mètres de dénivelé positif.
Il faut dire que ce n’était pas n’importe quel pot de départ.
Celui-ci marqua la fin d’une magnifique aventure relationnelle et professionnelle au sein de CRM Services, la filiale en charge du Programme de Fidélité SNCF. Entreprise où j’ai commencé mon alternance en Master 2 avec l’IAE et dans laquelle j’ai évolué les 4 années suivantes jusqu’à avoir acquis une expertise métier dans le monde de la Relation Client inestimable, qui me donne aujourd’hui le privilège de mener des missions à fortes responsabilités au sein du Cabinet de Conseil CGI, toujours spécialisé dans le monde de la Relation Client et de ses centres de contact.
Et me voici embarqué dans un défi sportif qui dépasse mon imagination. Pas le choix, il faut se mettre en mode projet pour être fin prêt le Jour J. Du cadrage de la préparation (roadmap d’entrainement, stakeholders clefs, efforts financiers et humains, risques…) à la mise en œuvre (entrainement, régime alimentaire, visite médicale, MVP sur des courses intermédiaires…).
Et enfin, c’est le Jour J. La course se déroulera ainsi : deux boucles de 26km qui consistent à gravir la pointe du Nyon située à plus de 2019 mètres d’altitude puis à redescendre au point de départ (je vous épargne les détours impliquant quelques dénivelés supplémentaires). Réveil 05h00. Départ à 7h15. Et c’est parti pour une course qui va durer un certain temps
La première boucle se passe bien. Je croise de toutes les nationalités et garde le rythme dans la montée (l’objectif : ne pas s’arrêter, jamais). Je survole tous les obstacles (ponts de singe, montée de corde, lancé de javelot, franchissement de murs haut de 2 mètres 40, long portés de sac, de chaines, de saut…). Je me surprends même à arriver à 12h à la fin de la première boucle que j’imaginais plutôt 13h00).
La seconde boucle est plus compliquée. Une ascension qui commence mal avec un obstacle raté (ce sera le seul sur les 60 à franchir) et donc avec 30 burpees à faire avant de pouvoir repartir. Les dénivelés commencent à se ressentir dans les jambes et je croise beaucoup de coureurs assis sur le bas-côté pour qui l’aventure s’arrêtera ici. En effet, il y aura eu 32% d’abandon sur la course (abandon coureur ou palier horaire non franchis dans les temps).
Et finalement, après 9h36 d’effort, j’arrive sur le dernier obstacle : un pont de singe qu’il va me falloir franchir malgré la blessure à la main faite un peu plus tôt sur le Twister, un autre obstacle de suspension où la peau de la paume de ma main est restée accrochée à une des barres à laquelle il fallait se suspendre (bref, un joli steak que je m’empresserai de rafraichir à chaque passage dans les rivières et lors de la traversée du lac artificiel à la nage).
Bref, dernier obstacle à franchir et pour lequel je serai encouragé par Céline, celle qui a accepté de devenir ma femme quelques semaines plus tôt. Et c’est un succès. La ligne d’arrivée est franchie. C’est une concrétisation et je tombe dans ses bras.
Bien que n’ayant pas du tout couru en objectif de classement, j’arriverai 6ème de ma catégorie d’âge.
Et comme quoi on s’est bien trouvé, je repartirai le lendemain avec Céline pour l’accompagner sur la Spartan Sprint, un format de 5 km et 20 obstacles qu’elle survolera aussi (un peu plus difficilement de mon côté, je ne sais pas l’expliquer).
Et dire que toute cette aventure vient de ma première expérience pro issue de l’alternance en M2 Marketing et Production des Services…
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