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Julien ASMODE (Master Marketing et Management des Services, 2015) : PDG de COPRIMA

Portraits de diplômés

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19/02/2025


"Ce qui est dur en tant que PDG, c’est que l’on a souvent l’impression que c’est toujours de notre faute quand cela va mal. Par contre, quand on réussit quelque chose, le sentiment est exceptionnel !"

Véritable entrepreneur dans l'âme, Julien ASMODE a effectué toutes ses études au sein de l'Université Gustave Eiffel. Diplômé en 2015 du Master Marketing et Management des Services (MMS), il est aujourd'hui Président-Directeur Général de COPRIMA. Retour sur son parcours.


Bonjour Julien, pourriez-vous présenter votre parcours scolaire et professionnel s’il vous plaît ? 

J’ai obtenu un Baccalauréat Économique et Social et ai poursuivi par une Licence Économie et Gestion à l’UPEM (ancien nom de l’Université Gustave Eiffel). Durant la Licence, j’étais étudiant-entrepreneur, j’ai donc pu aménager mon emploi du temps pour me consacrer au développement de mon projet. Avec des étudiants en informatique de Jussieu, nous avions créé une entreprise nommée NOVFR qui offre des services web. Mon rôle était de gérer l’aspect commercial et marketing.

Puis, j’ai intégré le Master Marketing et Management des Services. A la fin de premier semestre, j’ai décidé de ne plus travailler au sein de NOVFR par manque de temps, mais j’ai tout de même gardé mes parts. Ensuite, au second semestre, je suis parti en échange universitaire en Lituanie, à VILNUS TECH.

Concernant le M2, je l’ai effectué en apprentissage chez Groupama en tant que Chargé de projets marketing. Je m’occupais de la refonte du site et de la migration des contenus sur la future plateforme de Groupama. Je devais alors créer les parcours client sur Internet et faire le lien avec les agences physiques de l’entreprise.

A la fin de mon apprentissage, Groupama m’a proposé un CDI mais j’ai décidé de tenter ma chance en Australie. En effet, j’avais pour projet d’ouvrir un restaurant en Asie donc j’ai commencé par un poste de Sous-chef de cuisine à Sydney. Malheureusement, mon projet n’a pas abouti et je suis rentré en France au bout d’un an.

Je me suis posé la question suivante : qu’ai-je envie de faire ? J’ai ainsi enchaîné plusieurs entretiens d’embauche dans divers domaines et suis tombé sur l’entreprise Hilti, leader dans les machines auto-portatives et logiciels du BTP. J’ai commencé en tant que Chargé d’affaires en Île-de-France, poste sur lequel je me suis totalement révélé. Au bout de deux ans, sur les 900 Chargés d’affaires de France, j’étais arrivé premier !

J’ai alors commencé à m’intéresser au management. J’ai passé des formations en interne et ai été promu Chef des ventes de la région Loire-Atlantique. Je gérais deux boutiques ainsi que les Chargés d’affaires de la région.

Après 1 an de réussi sur cette zone-ci, Hilti m’a proposé de prendre les rênes de la région Île-de-France en tant que Chef des ventes. J’avais des Chargés d’affaire jeunes, sortis d’école et dynamiques.

Puis, j’ai entamé un processus d’évolution interne pour devenir Directeur chez Hilti. Or, au même moment, j’ai eu une opportunité de business entrepreneuriale. J’avais toujours ce souhait d’être entrepreneur, j’avais donc travaillé en parallèle sur un business plan. J’ai alors créé une société holding pour racheter une société existante, COPRIMA, et entamer sa transformation digitale.

Cela fait désormais 2 ans que je suis Directeur général, puis Président-Directeur Général (PDG), de COPRIMA.


"Un PDG doit être un role model dans ce qu’il entreprend, être accessible, à l’écoute mais ne pas être non plus le patron trop cool."

Pourriez-vous nous expliquer vos missions en tant que PDG chez COPRIMA ?

COPRIMA est une PME d’une vingtaine de salariés qui produit et distribue des emballages alimentaires, de la PLV, de l’ILV et du matériel à destination du retail. On a des produits haut de gamme et nous sommes en interaction directe avec les magasins. Notre point de différenciation est la partie service (facturation, SAV…).

En tant que PDG, il faut avoir une vision 360 degrés. Ce n’est pas qu’un vocabulaire professionnel, c’est réel ! Par exemple, le magasinier qui met la marchandise dans les palettes, il faut bien comprendre son poste et comment il le vit. Le PDG doit fixer le cap et donc connaître comment cela se passe dans son entreprise. Je donne la vision globale et stratégique aux cadres afin qu’ils comprennent où est-ce qu’on veut aller. Puis, ils doivent redescendre cela à leur niveau.

Aussi, l’une de mes missions est d’être en interaction avec les différents prestataires car j’ai choisi d’externaliser le juridique, les RH et la comptabilité. Je dois ainsi comprendre les enjeux, saisir les spécificités de la convention collective et l’appliquer à mon entreprise.

Enfin, un PDG doit être un role model dans ce qu’il entreprend, être accessible, à l’écoute mais ne pas être non plus le patron trop cool. Je dois aussi prendre des décisions, être doux quand il le faut, être plus dur quand cela est nécessaire…

 

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre poste ?

J’adore l’aspect humain et la diversité des interactions que j’ai. Ce qui est dur en tant que PDG, c’est que l’on a souvent l’impression que c’est toujours de notre faute quand cela va mal. Par contre, quand on réussit quelque chose, le sentiment est exceptionnel !


"En tant qu’étudiant entrepreneur, les enseignants m’ont fait confiance et cela m’a marqué. Ils avaient une grande ouverture d’esprit."

Revenons sur vos études. Pourquoi avez-vous fait le choix de vous orienter vers le domaine du marketing des services ?

J’étais persuadé que le marché des services était prospère car toutes les entreprises tendaient à se digitaliser. Pour moi, l’aspect service était un volet indispensable à avoir. Je voyais donc un vrai intérêt business en MMS. Aussi, j’étais très attaché à l’UPEM.

 

Quels souvenirs gardez-vous de la Licence Économie et Gestion et du Master MMS ?

Que du positif ! J’aimais la proximité que l’on avait tous : étudiants, professeurs… Je me reconnaissais dans l’identité de la faculté, je m’y suis vite senti à l’aise. Je me souviens de tous les professeurs : ils nous connaissaient, savaient où on travaillait… C’était une approche personnalisée, j’aimais bien venir, je me sentais comme chez moi.

J’étais assez particulier comme étudiant, je ne rentrais pas forcément dans les cases. En tant qu’étudiant entrepreneur, les enseignants m’ont fait confiance et cela m’a marqué. Ils avaient une grande ouverture d’esprit.


"L’échec fait partie de l’entrepreneuriat mais fait aussi partie de la réussite future."

Avec le recul, que vous a apporté le Master MMS dans votre carrière ?

Un socle ! Il m’a permis d’apprendre à travailler en équipe, à avoir des compétences techniques, etc. J’ai toujours gardé dans mon ADN l’aspect différenciation par le service. Tout cela, je l’ai appris à l’Université.

Aussi, j’ai beaucoup travaillé et travaille encore avec des diplômés de l’UPEM ! Tout l’audit de ma société actuelle fut réalisé par un ancien du Master CCA : Samir BENBELLOUT. Aussi, j’externalise la partie RH avec Anthony DUMAZERT, diplômé du Master GRH-MI.

 

Auriez-vous des conseils à donner aux personnes qui souhaiteraient s’orienter vers l’entrepreneuriat ?

Il ne faut pas se focaliser sur un projet, c’est plus un état d’esprit et une manière de faire. Il est vrai qu’il est assez difficile d’entreprendre en France du fait de l’administratif. Il ne faut alors pas hésiter à se renseigner et rejoindre des groupes de travail. En discutant, les obstacles se gomment !

L’entrepreneuriat, c’est du coaching. Il ne faut pas abandonner, on est tous dans le même moule. Quand on ne lâche pas, cela fonctionne. L’échec fait partie de l’entrepreneuriat mais fait aussi partie de la réussite future. Il faut y aller !

  • Master Marketing Management des Services
  • Marketing
  • Entrepreneuriat
  • Licence Economie et Gestion
  • 2015
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